A. Joyce Jones
Messages : 13 Date d'inscription : 10/09/2011 Age : 29
| Sujet: joyce : ne jamais se fier aux apparences... terminé Sam 10 Sep - 11:27 | |
| ♣ JONES Alyson Joyce 21 janvier 1987 . drôle - indépendante - forte - intelligente impulsive - fêtarde - rebelle - prétentieuse
MaQuizZ | JONES • JOYCE • 24 ANS • ORGANISATRICE DE COMBATS CLANDESTINS / SERVEUSE OCCASIONNELLE AU TRAINWECK • PAS VRAIMENT CÉLIBATAIRE • BAD REPUTATION • BLAKE LIVELY |
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
» I don't give a damn 'bout my reputation «
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
» C'est quand tu auras réalisé que les choses ne redeviennent jamais ce qu'elles étaient que tu pourras aller de l'avant. « « Je préfère vous prévenir tout de suite, je suis le genre de fille que beaucoup de gens ne peuvent pas supporter; je suis belle, grande, intelligente, aisée et j'ai tendance à en être fière. Techniquement, j'ai tout ce qu'il faut pour être heureuse, et je vous vois déjà vous demander pour quelle raison je suis venue vivre sur l'île. Et bien tout simplement parce que toutes ces choses qui auraient du faire que ma vie soit parfaite n'étaient que techniques. Ma mère est morte à ma naissance, d'une hémorragie interne. Elle avait 22 ans, était mariée depuis à peine un an et a laissé derrière elle une petite fille qui avait à peine crié lorsqu'elle était née et un mari désemparé. Mon père avait 25 ans quand ma mère est partie, et il était directeur d'une grande chaine d'hôtel de luxe en Angleterre, dont j'aurais pu hérité si je ne m'étais pas enfuie. Mais vous dire pourquoi je me suis enfuie vous aiderait peut-être à mieux me comprendre, ou du moins me cerner. Mon père m'a toujours laissé faire ce que je voulais. J'étais la petite fille la plus gâtée du monde, libre et indépendante dès mon plus jeune âge. Aussi incompréhensible que cela puisse paraitre, je n'aimais pas ça. J'aurais préféré que mon père m'interdise de regarder la télé le soir, de manger tout et n'importe quoi, de ne pas aller en cours. J'aurais préféré que mon père soit là, tout simplement. En fait, j'ai été élevée par ma nourrice, à qui mon père ordonnait de me laisser faire tout ce que je voulais et de ne surtout pas me contrarier. C'est pourquoi à 16 ans, j'ai décidé de prendre mon père au mot et devenir totalement indépendante : j'ai demandé l'émancipation. Maintenant que j'y repense, je me rends compte que j'ai été très cruelle avec mon père qui, sans ma mère, a toujours été dépassé par les évènements et pensait faire au mieux pour moi. Ne voulant pas me contrarier, comme à son habitude, mon père a donc accepté de me voir le quitter. Il a cependant insister pour continuer à subvenir à me besoins en me versant une pension conséquente et je lui ai promis de lui rendre visite le plus souvent possible. Bien sûr, je n'ai jamais rempli ma part du marché, et mon père n'a jamais cherché à me voir non plus. J'ai donc quitté mon Écosse natale et ma première étape fut Londres. Je n'y était jamais allée - c'était la seule chose que mon père m'avait toujours refusée - et c'est avec des rêves plein la tête que je m'y rendis. Je ne fus absolument pas déçue : la ville, les bâtiments, les restaurants, les Anglais, tout était exactement comme je l'avais imaginé. Mais le moment où je préférais Londres, c'était la nuit. Les bars, les clubs, l'alcool, la nuit les Anglais abandonnent leur flegme inconditionnel pour devenir les plus gros fêtards que je connaisse. Même les Américains font pâle figure à côté. L'Amérique, d'ailleurs, fut ma seconde étape. Vu la facilité avec laquelle j'avais eu accès à l'Angleterre grâce à l'argent de mon paternel, je ne voyais pas pourquoi ce serait plus difficile pour aller aux States. Je commençai par New York, puis Chicago, Las Vegas et enfin Los Angeles. J'ai vécu le rêve américain à fond, soirées, shopping, amis, alcool, drogues,... Car oui, j'ai eu accès à la haute des USA, mais aussi à tout ce qui va avec. Et je dois avouer que j'en ai vraiment abusé. J'aurais simplement pu tester, me défoncer occasionnellement, mais la modération est une notion que jamais personne ne m'avais enseignée. Les six premiers mois furent extraordinaires, j'étais innocente et inconsciente, j'étais la reine de l'élite new yorkaise, admirée de tous. Mais après avoir arpenté et découvert la grosse pomme de fond en comble, j'en étais fatiguée. C'est pourquoi, accompagnée de ma bande d'amis les plus fidèles, j'ai ensuite découvert Chicago, Las Vegas pour finalement atterrir à L.A. C'est dans la ville de tous les excès que tout a basculé, que l'addiction a laissé place à l'obsession et à la dépendance. J'étais défoncée 24 heures sur 24, je savais à peine qui j'étais, je m'imaginais super star invincible. Seulement pendant quelques minutes après les injections. Parce qu'après les simples pétards, l'herbe et la coke venait l'héroïne. Qui avec l'habitude, ne fait plus effet que quelques minutes pour ensuite laisser place à un immense désespoir et laisser aller. Les amis qui m'avaient suivis dans mon périple n'étaient pas allés jusque là et après s'être rendu compte qu'ils ne pouvaient plus rien pour moi, étaient retournés à leur vies pépères de gosses de riches. Mes nouveaux amis devinrent d'autres camés. Lorsque mon père eut vent de ma situation, il n'a pas eu l'idée de me faire rentrer à la maison mais me coupa les vivres en me laissant m'enfoncer encore plus dans ce monde sordide. Ne pouvant me passer de drogues et ni payer mes doses, il me fallait trouver d'autres moyens d'avoir de l'argent. Alors s'enchaînèrent des dizaines de petits boulots payés une misère qui passait dans l'héro, mais évidemment ça ne suffisait pas, et pour mes amis non plus. C'est pourquoi, de Los Angeles, je connais mieux les banques et les cellules carcérales que les clubs et les boutiques. Car la brillante idée qu'à trouvé un de mes comparses fut le cambriolage d'une grande banque. Moi, même défoncée, je n'étais pas très convaincue et mon rôle fut réduit à être la simple conductrice. Tout ce passa très bien, et nous pûmes obtenir des doses mirobolantes. C'est pourquoi quand la réserve fut épuisée et que nous décidâmes un nouveau cambriolage, totalement morte, j'acceptai de prendre part à l'action. Mais cette fois, nous n'étions pas que notre bande mais d'autres camés s'étaient greffés, qui m'apparaissaient encore pire que nous. Et j'avais raison. Notre affaire a mal tourné. Très mal tourné. La sécurité est intervenue, et un des gars a tiré sur un agent. Le mec est mort, et on a tous été embarqués au poste. Je ne sais pas par quel moyen, mais les potes de celui qui a tiré et lui-même, Mitch, s'en sont sortis sans suite. Par contre, moi et les autres avons dû nous soumettre à de nombreux interrogatoires individuels, pendant lesquels on nous a fait comprendre que le seul moyen de sortir sans dommage de cette histoire était de tout avouer, tout en étant mis sous liberté conditionnelle. Pendant cette longue période, Mitch et sa bande n'ont cessé de me harceler. Ils ont obtenu mon numéro de téléphone, l'adresse du squat où je vivais, mon nom de famille,.. Et quand, finalement, je me suis décidée à tout avouer, contre l'avis de mes amis, ils sont passés au niveau supérieur : menaces, filation, et enfin, agression. Mais ce qu'ils ne savaient pas, c'est que mon père voulait que je sache me défendre et que j'ai pris des cours de boxe pendant des années. Je ne veux pas me vanter, mais ils n'étaient que deux et j'ai réussi à les assommer suffisamment longtemps pour pouvoir m'enfuir et me réfugier chez un mec avec lequel j'avais passé une nuit. C'est lui qui m'a parlé de l'île. Il devait lui même s'y rendre dans quelques mois. Pendant ces quelques semaines, Ezra m'a accueillie chez lui, m'a offert une bonne protection et surtout, qui m'a empêché de me droguer. Le sevrage a été affreux. J'étais vraiment pathétique, je le suppliais à genoux, je criais, je pleurais, je me faisais vomir, j'ai même essayer de me suicider, pour le faire céder. Mais il a toujours résisté, et je lui en suis extrêmement reconnaissante. Je suis donc partie pour cette île avec Ezra, mon ex devenu meilleur ami et sauveur. » | » Vivez dans le présent, et faites-en quelque chose de magnifique qui vaille la peine qu’on s’en rappelle « . « Cela fait bientôt un an que je suis sur l'île. Je n'ai toujours pas repris contact avec mon père, ni personne de ma vie d'avant. La seule personne qui sache vraiment qui je suis, c'est Ezra. Je ne lui cache strictement rien, même le fait que je fume toujours des pétards, énormément, pour compenser tout le reste. Je crois qu'il essaye toujours de me faire décrocher, il me dit souvent "Tu sais, le tabac, c'est beaucoup moins dangereux et ça fait presque le même effet.." Même si j'essaye, je ne suis pas vraiment convaincue. Toujours est-il que j'ai tenté de m'inscrire à l'université de l'île, mais ils ont refusé ma candidature car je n'ai pas de dossier scolaire. Alors j'ai commencé à travailler comme serveuse au bar, le Trainweck, mais je me suis vite rendue compte qu'il y aurait d'autres moyens pour me faire plus d'argent, comme l'organisation de combats clandestins à la sortie du bar. C'est fou comme les gens de l'île, qui sont sensés être venus se laver de tous leurs péchés, aiment parier. C'est la seule chose que j'aie jamais caché à Ezra, mais lorsqu'il l'a appris, il n'a pas pu me sermonner car il venait lui-même pour se battre. Il gagne régulièrement, mais se prend souvent de gros coup, alors le soir quand nous rentrons à l'appart, je le soigne pendant qu'il partage les billets. Notre petite affaire marche bien, même si elle n'est pas légale. Bien sûr, mon meilleur ami surveille où passe mon argent, mais la plupart du temps, ma part disparait dans des fringues. Mon activité n'est certes pas très orthodoxe, mais elle m'a permis de vite et bien m'intégrer dans la société de l'île. Je suis toujours assez aisée grâce aux combats, et j'y ai rencontré pas mal de gens. Ilyana, par exemple, une jeune fille modèle bien trop sage mais qui se bat comme un diable et avec qui je ne parle que lors des combats. Ou Anthony, un mec canon et naïf mais très gentil dont je me sers pour me rapprocher d'un autre, Andrew. Je les ai rencontrés tous les deux lors d'une soirée où Anthony se faisait tabasser par des habitués de mon club en dehors d'un combat. Ils étaient assez nombreux et je ne suis pas sûre que j'aurais pu faire quoi que se soit, même si je n'avais pas été paralysée. Par quoi ? Je ne saurais le dire. Quoi qu'il en soit, j'observai, immobile, la scène. C'est alors qu'est intervenu Andrew, qui a botté les fesses de ces gros bras en deux temps trois mouvements et aidé Tony a se relever. J'avais alors essayé de faire succomber le sauveur à mes charmes, mais il s'est montré d'une indifférence sans précédent. Malheureusement pour lui, je n'ai pas changé de caractère et je suis toujours aussi têtue et résignée. Depuis quelques temps, je sors plus ou moins avec Tony qui est devenu son meilleur ami pour mieux le connaitre et lui faire comprendre qu'il ne résistera plus longtemps. Cependant, comme le dit Ezra, il semblerait - d'après lui - que mes sentiments pour Anthony ne sont pas si manipulateurs que je voudrais le croire. En tout cas, mon but principal est désormais de faire tomber Andrew Patterson dans mes filets, et sans aucun doute, j'y arriverai. » |
.
| Nom/Pseudo: Marie Âge: 17 ans Comment as-tu connu le forum?: Emmaaaa A quel groupe appartient ton personnage?: bad reputation C'est ton dernier mot? Je kiffe ce smiley !!! Multicompte? Non |
Dernière édition par A. Joyce Jones le Dim 11 Sep - 15:21, édité 6 fois | |
|