I wanted to see you pv Angie

« All I ever wanted is to meet someone like you »

Alexander Wilde & Angie Stone

Bientôt dix minutes que je me tiens debout devant la boîte de l'île, je vois les gens rentrer, certains viennent me saluer alors que j'ai le regard perdu dans le vague. La seule chose qui m'importe à ce moment c'est la cigarette que je porte à ma bouche, la seule chose qui me détend à vrai dire. Ma vie n'est pas vraiment de tout repos depuis mon arrivée sur l'île, certaines rencontres peuvent nous perturber beaucoup plus que drôle. Le fait est que mon cerveau vagabondait vers quelqu'un qui n'était pas là tendit que je serrais la main d'un petit groupe de garçons qui m'avaient apparemment déjà vu à l'université. Je revis son visage, cette fille qui à la base m'avait pris pour un parfait idiot qui ne sait pas mettre un pied devant l'autre. Je tire une dernière fois sur ma cigarette avant de la jeter un peu plus loin et de rentrer dans la salle.

Comme d'habitude la salle est pleine à craquer, des jeunes qui savent qu'ils n'auront aucun problème pour rentrer même si ils n'ont pas l'âge et d'autres plus vieux qui pensent encore que c'est ici qu'ils vont pouvoir trouver le grand amour. Je ne me voile pas la face, comment pourrait-on rencontrer quelqu'un avec qui passer sa vie en boîte de nuit alors que la plupart des personnes qui y vont, sont là pour tirer leur coup et basta. Je m'installe au bar faisant signe à mon pote derrière le comptoir de me servir un whisky avec des glaçons. La seule raison pour laquelle je suis venue c'est pour boire, oublier cette fille à qui je pense de plus en plus, oublier le fait qu'elle me déstabilise totalement, oublier le fait que je meurs d'envie de la revoir sans pour autant jamais réussir à la recroiser, et pourquoi pas, tirer un coup pour ça comme je l'ai déjà dit. Et oui je ne fais pas exception à la règle de ces personnes qui viennent en boîte uniquement dans ce but là. Je me retourne sur mon siège afin de regarder qui il y a dans la salle, voir si quelqu'un que je connais se trouve là et dans un assez bon état pour lui parler ou simplement si je trouve une jeune fille à mon goût pour aller l'aborder. Le fait est que je n'ai pas besoin d'aller jusque là, à peine je ramène mon fauteuil vers le comptoir pour récupérer mon verre je vois une jeune fille s'asseoir à côté de moi, sourire aux lèvres posant sa main sur la mienne. Une chose est sûr, elle ne veut pas perdre de temps, elle échange quelques mots par pure politesse je pense, elle essaye d'engager la conversation pour me mettre à l'aise – comme si j'en avais vraiment besoin – mais je me rends compte que je me fous complètement de ce qu'elle dit. Elle est plutôt jolie, et même bien faite mais elle est fade, insipide, ce qu'elle dit n'a vraiment aucun intérêt mais elle fera sûrement l'affaire pour ce soir.

Cela fait bien cinq minutes que je l'écoute me sortir des conneries sur ce qu'elle fait dans la vie, sur ce qu'elle aimerait faire plus tard, elle m'annonce qu'elle a 19 ans, bien sûr elle ne doit pas en avoir plus de 16 voir peut être 17 ans mais c'est toujours comme ça avec ce genre de filles. Je vois ses copines dans un coin de la salle en train de me regarder en pouffant de rire, elles s'amuse sûrement à faire une soirée de défi, et celle devant moi devait sûrement réussir à séduire un garçon plus vieux qu'elle. Elle ne s'arrête jamais de parler, à croire qu'elle n'a pas besoin de respirer apparemment mais mes oreilles et mon cerveau eux ont besoin de repos. Je finis par passer ma main derrière sa nuque et l'embrasser, je savoure ce moment de silence qui s'offre à moi, j'en viens même à préférer le bruit assourdissant des basses de la musique. Au moment où je relâche mon étreinte je la vois rougir comme une tomate et repartir dans un monologue sur ses copines, qu'elles allaient être totalement jalouses mais je n'y prête plus aucune attention parce que je la vois dans la boîte. Un peu à l'écart en train de me regarder je vois Angie, je n'avais pas remarqué qu'elle était là jusqu'à maintenant. Après avoir croisé son regard je me reporte sur la jeune fille en face de moi dont j'ai totalement oublié à force qu'elle me donne autant d'informations inutiles sur sa vie. Je crois qu'à cet instant j'aurais tout donné pour que l'on vienne lui faire fermer son clapet.

Je jetais un regard complétement exaspéré à ma patronne alors qu'un client du bar auquel je travaillais me demandais de lui servir sa treizième tequila frappée. Personellement je ne rechignais jamais à servir, reservir, et rerereservir un client du moment que celui-ci tenait l'alcool comme le fait un homme, un vrai. Or celui qui prétendait en être un et qui se tenait en face de moi ne cessait de nous prouver le contraire, de par ses paroles et la façon dont il se comportait. Je lui aurait bien vidé un seau d'eau glacée sur le crâne comme il en était la coutume au Trainwreck, mais mon service se terminait dans moins de dix minutes et je ne prendrais surement pas cette peine. Je prenais donc sur moi pour ne pas lui flanquer ma main en pleine tronche alors que celui-ci reluquait sans aucune gêne dans mon décolleté, et après lui avoir servis la dernière tequila à laquelle il aurait droit pour ce soir, je récupérais ma veste en jean derrière le comptoir, embrassais mes collègues qui étaient de fermeture ce soir, leur souhaitant bon courage pour la suite, puis sortais enfin du bar le plus branché de l'île, qui se trouvait aussi être, accessoirement, mon lieu de travail. Au départ, j'avais accepté ce job de serveuse juste pour récolter un peu d'argent, juste assez pour pouvoir m'assumer, tout en continuant mes études à l'université de l'île mais sincérement, je m'étais rapidement rendue compte que ce "petit boulot" se révélerait bien plus rentable que n'importe quel autre. Bien sur, il n'y avait pas que des avantages à être une junkie, c'est ainsi que les serveuses comme moi sont appelées au trainwreck. On ne se contente pas de servir quelques verres aux clients au court de la soirée non, on monte aussi sur le bar, ou l'on se déhanche sur des rythmes endiablés. Si vous avez déjà vu le film "coyote girls", vous verrez facilement de quoi je veux parler. Bref, alors que n'importe qui aurait été crevé d'une soirée de travail comme je venais de le supporter, je ne l'étais pas, et ce n'est pas vers chez moi que je me dirigeais mais en direction de la boite de nuit la plus proche, et aussi la plus branchée. Une fois arrivée devant l'entrée, je réajustais ma mini jupe qui avait beaucoup trop remonté à mon goût alors que j'avais marché dis petites minutes pour arriver là. De la même manière, je replaçais mon débardeur ample de façon à ce que le décolleté se fasse un peu plus provocant cette fois, j'avais bien l'intention de ne pas repartir seule ce soir, et je savais déjà pertinemment que ce serait sans aucun mal que je n'aurai aucun mal à faire de bonnes rencontres, ou du moins juste de quoi ne pas finir ma soirée seule ce soir. Une fois entrée à l'intérieur de la boite, je me dirigeais droit vers le bar ou je commandais directement et sans hésitation aucune une vodka pure, avec deux glaçons et une fraise, comme je le faisais toujours. Malheureusement ce n'était pas le barman que je préférais qui travaillait ce soir et il n'avait pas une excellente mémoire, j'étais donc obligée de lui répéter le détail de ma commande à chaque fois, et c'était quelque chose qui m'exaspérait. Les barmans devraient vraiment passer un test avant d'être engager pour prouver qu'il sont un minimum de quotient intellectuel. Je récupérais mon verre d'un geste vif et payais ma consommation sans laisser le moindre centime de pourboire à cet abruti, avant d'aller me poster à l'autre bout de la boite de nuit, ou je ne restais pas bien longtemps seule. Un garçon que je connaissais de l'université vint aussitôt me rejoindre, et commençais à me parler de son nouveau travail, qu'il avait décroché il y a deux semaines. Je discutais avec lui, en prêtant attention à ce qu'il me racontait pendant au moins deux bonnes minutes, avant d'être lassée.

ANGELA ▬ « Ouais c'est super euh...Tu me rappelle ton prénom? Josh c'est ça je le savais. Écoute, tu m'excuse hein, mais j'attends quelqu'un. »

Je lui lançais alors un regard entendu, attendant impatiemment qu'il s'éloigne de moi. Bien sur, tout était faux, je n'attendais personne mais je préférais de loin rester seule pour l'instant, plutôt que de devoir supporter sa compagnie des plus irritantes. J'observais donc la foule qui se pressais sur la piste de danse, sirotant ma vodka avec une rapidité déconcertante, comme s'il s'agissait d'un jus de goyaves. Je manquais de m'étouffer lorsque j'aperçus ce garçon que j'avais déjà croisé plus d'une fois à l'université, j'avais oublié son prénom, je n'étais même plus sure qu'il me l'ai déjà donné, je ne savais rien de lui, et la première fois que je l'avais croisé, il m'étais rentré dedans au détour d'une salle de classe, il semblait complétement perdu et alors que n'importe quelle fille normalement constituée aurait rit avant de la guider dans l'établissement, je n'avais pas pu m'empêcher de lui hurler dessus, l'insulter d'empoter ou d'abruti, je ne savais plus vraiment avant de le laisser planté sur place. Il y avait plus romantique comme rencontre, certes, mais difficilement moins mémorable. Je souriais à cette idée, avant de me diriger d'un pas décidé vers lui, alors qu'il venait d'embrasser à pleine bouge une fille qui ne devait même pas être majeure selon moi. Une fois à leur niveau, je me plaçais devant eux, terminais ma vodka d'une seule gorgée, avant de tourner le dos à Alexander pour me retrouver pile face à la jeune fille. Ou plutôt, la gamine.

ANGELA ▬ « Tu permets la pucelle? Je crois que tu as largement dépassé ton couvre feu. Papa et maman vont commencer à s'inquiéter si tu rentre pas tout de suite. Je voudrais pas que tu sois privée de sortie. »

Un sourire vainqueur s'affichât sur mon visage avant qu'elle ne ramasse son sac à main et prenne la décision, un peu forcée par mon regard assassin je l'avoue, de quitter Alexander pour rejoindre ses amies. Sans hésiter une seule seconde, ni prendre la peine de jeter un regard à Alexander, je pris la place de la gamine sur le tabouret de bar, avant de croiser mes jambes d'une façon des plus sensuelles, ce qui eut pour effet de remonter encore un peu plus haut ma jupe sur mes cuisses. Je n'en avais absolument rien à faire, pour être honnête.

« All I ever wanted is to meet someone like you »

Alexander Wilde & Angie Stone

J'ai du mal à écouter encore ce qu'elle a à dire, je me demande même comment elle fait pour avoir encore des choses à dire. Je ne suis pas vraiment bavard et encore moins à l'écoute des autres et surtout pas d'une enfant qui fait genre qu'elle est prête à aller jusqu'au bout alors que si elle s'était réveillée après une nuit avec moi elle serait partie pleurer dans les jupes de sa mère. Je bois au fur et à mesure le verre plaçait devant moi sans plus vraiment l'écouter, j'entends comme une sorte de bruit de fond, un bourdonnement qui parvient à mes oreilles sans que pour autant je puisse comprendre le moindre mot. Je commence même à me dire que je n'aurais jamais du la laisser commencer à parler. Alors que vu de ma fenêtre la situation commence à être désespérée je me rends compte que son flot de paroles incessant vient de s'arrêter. Intrigué par ce fait je me tourne vers elle, pour voir ce qui a pu enfin la faire taire mais je me retrouve face à une jeune brune de dos. Tout à coup je me rends compte que celle que je voulais revoir depuis la dernière fois se trouve devant moi. Je vois ma jeune interlocutrice d'il y a quelques minutes s'en aller un peu plus livide qu'il y a quelques instants et en même temps il faut dire qu'Angel n'y est pas allée de main morte.

ANGELA ▬ « Tu permets la pucelle? Je crois que tu as largement dépassé ton couvre feu. Papa et maman vont commencer à s'inquiéter si tu rentre pas tout de suite. Je voudrais pas que tu sois privée de sortie. »

Je ne peux empêcher un rire de s'échapper et alors que je la vois s'en aller je lui fais un signe de la main tandis que la jolie brune qui me tournait le dos il y a quelques secondes s'installe sur le tabouret occupé auparavant par la fille qu'elle vient de faire fuir. Plus je la regarde plus je me rends compte à quel point je suis contente de lui être rentré dedans il y a quelques temps. Quand je repense à cette journée je me rends compte qu'elle avait toutes les raisons du monde de me prendre pour un total abruti. Je sortais à peine de cours, le professeur voulait parler avec moi des différents cours qui pouvaient bien m'intéresser maintenant que je vivais sur l'île, le fait est que cela m'avait mis en retard pour mon cours suivant et que j'étais en train de courir lorsque je suis rentré dans Angela, les livres s'étaient étalés par terre alors qu'elle fit pleuvoir sur moi un orage d'insulte. La réaction de toutes personnes normales auraient été de s'excuser platement et de se sentir intimidé par ce petit bout de femme duquel pouvait jaillir autant de nervosité, voir de colère. A croire que ce jour là et encore maintenant je n'étais pas une personne normale, je me revois encore en train de la regarder dans les yeux, de prendre son menton entre mes doigts de lui faire un large sourire et de partir en la gratifiant de simple ''c'est bien t'es mignonne'' comme si je parlais à une enfant qui avait bien voulu m'écouter en me ramenant ce que je lui avais demandé. En fait en y repensant je comprends le fait que je ne l'ai pas revu depuis tout ce temps, je ne serai même pas venu me voir ce soir.

ALEXANDER ▬ « Bin dis donc tu sais comment rembarrer les gens toi, mais je mentirais si je disais que tu m'as pas rendu service, même l'embrasser ça lui faisait pas fermer sa grande bouche. »

Le désespoir se lisait sur mon visage par rapport à ce moment que je venais de passer avec la lycéenne. Mon regard se pose sur elle, j'ai du mal à regarder ailleurs, mon regard attiré inévitablement par son jeu de jambes, digne de Sharon Stone dans Basic Instinct.

ALEXANDER ▬ « Ca fait longtemps que je t'ai pas vu dis donc. Tu veux quelque chose à boire?

Get out bicth, he's mine ♥

ALEXANDER ▬ « Bin dis donc tu sais comment rembarrer les gens toi, mais je mentirais si je disais que tu m'as pas rendu service, même l'embrasser ça lui faisait pas fermer sa grande bouche. »

ANGELA ▬ « Ça veut surement dire que tu ne sais pas t'y prendre...Tu veux que je te montre? »

Demandais-je alors en arborant un air espiègle comme jamais, avant de m'humidifier les lèvres, un vieux tic qui revenait souvent lorsque j'étais en présence de mecs comme Alexander. En gros, lorsque j'étais en face de véritables beaux gosses. Je me levais ensuite rapidement, et d'un geste vif rapprochais Alexander de moi, me collant à son torse, avant de l'embrasser à pleine bouche. C'était un baiser sensuel, digne des films hollywoodiens, sauf que le nôtre n'était pas joué, il était vrai. Je stoppais le baiser net après quelques secondes, avant de repousser Alexander et de m'assoir de nouveau sur le tabouret de bar. Je l'observais alors qu'il était littéralement sous le choc, il semblait abasourdis, en même temps il ne devait surement pas s'attendre à un tel geste de ma part, alors que nous ne nous étions pratiquement jamais adressé la parole. Après tout ce n'est pas tout les jours qu'une simple connaissance se jette sur vous pour vous embrasser langoureusement au beau milieu d'une conversation n'est-ce pas? Mais voilà, je n'étais pas comme tout le monde, loin de là, et Alexander le découvrirait ainsi bien assez tôt...

ANGELA ▬ « Tu vois, il suffit de savoir y faire...Avec moi ça marche. »

Ajoutais-je alors que le pauvre Alexander, se remettant tout doucement de ses émotions, était resté muet depuis que je l'avais embrassé sans qu'il ne s'y attende. Par conséquent, je considérais qu'il n'avait pas su s'y prendre avec la jeune fille que j'avais du viré de là quelques minutes plus tôt. Il l'avait embrassé, et pas qu'un peu vu ce à quoi j'avais assisté en direct, et pourtant cela n'avait pas suffit à faire taire la plaie qu'elle était. Je riais donc à cette idée, si seulement elle était encore présente dans la boite de nuit, la pauvre n'y comprendrai plus rien et se sentirait surement terriblement idiote d'avoir succombé au charme du ténébreux Alexander alors que celui-ci était déjà en train d'en embrasser une autre deux minutes plus tard, en l'occurence, l'autre fille, c'était moi, et j'adorais ça.

ALEXANDER ▬ « Ca fait longtemps que je t'ai pas vu dis donc. Tu veux quelque chose à boire? »

Je haussais les sourcils alors qu'Alexander venait d'oser me dire une chose pareille, il fallait bien avouer que je n'avais pas eus très envie de le revoir, à part peut être pour profiter de son corps de rêve le temps d'une nuit ça...D'accord, peut être que j'y avais effectivement pensé, mais côté caractère le bel apollon me semblait en avoir un très très difficile, tout comme c'était mon cas, et comme on dit, souvent deux forts caractères qui se rencontrent risquent de faire beaucoup d'étincelles...Je répondais donc sur un ton plein de dédain...

ANGELA ▬ « Tu ne m'a pas franchement donné envie de te revoir la dernière fois, voilà pourquoi. Quand je n'ai pas envie de revoir quelqu'un, crois moi, je sais comment m'y prendre. »

Puis j'ajoutais tout de même, profitant de l'occasion, avant de lui lançer un regard aguicheur. Je ne détâchais plus mes yeux des siens, il avait un regard tellement profond, et tellement sombre à la fois, qu'il m'intriguait et m'attirait comme un aimant...

ANGELA ▬ « Vodka Tonic »

« All I ever wanted is to meet someone like you »

Alexander Wilde & Angie Stone

ANGELA ▬ « Ça veut surement dire que tu ne sais pas t'y prendre...Tu veux que je te montre? »

Je dois avouer que je pensais qu'elle rigolait, qu'elle disait ça sur le ton de la provocation, qu'elle voulait simplement me montrer que les choses que l'on pouvait raconter sur elle étaient fondées. C'est pour cela que je fus surpris lorsqu'elle se rapprocha de moi, se collant contre mon torse avant de poser ses lèvres contre les miennes. Surpris j'avais l'impression de ne plus rien contrôler, chose que je déteste par dessus tout, ne sachant pas vraiment quoi faire je passais ma main dans son dos la descendant jusqu'au creux de ses reins. Bien sûr, comme toutes les bonnes choses cette étreinte prit fin me laissant encore plus surpris. Décidément, elle n'était vraiment pas comme toutes les autres filles, après tout combien embrasserait un gars qu'elles ont vu une seule fois et qu'en plus elles ont insulté pendant toute cette rencontre.

ANGELA ▬ « Tu vois, il suffit de savoir y faire...Avec moi ça marche. »

Je souriais lorsqu'elle me dit ça, après tout si il y avait une différence entre mon baiser avec elle et la jeune fille d'avant cela ne venait pas de moi mais plutôt de la personne que j'embrassais. Il faut avouer que je me sentais extrêmement attiré par Angela, il ne faut pas se voiler la face, une jolie brune avec des formes comme celle là, personne ne peut résister à une fille comme ça et je ne suis pas une exception parmi tous ces gars qui ont envie d'elle. Je me contente juste de le dissimuler plus parce que je me rends bien compte qu'entre elle et moi ce serait vraiment beaucoup trop explosif. C'est déjà très dure de gérer un caractère comme le mien mais si en plus je devais me retrouver à composer avec un caractère comme le sien je ne sais pas où cela pourrait nous mener.

ALEXANDER ▬ « Ou peut être que j'avais pas envie de vraiment l'embrasser, et avoue que je suis pas très bavard donc me faire taire c'est pas très dure. »

En fait c'était la première fois que je parlais autant, à croire que cette fille me transformait totalement de ce que j'étais normalement. Lors de notre première rencontre j'avais à peine sortis quelques mots alors qu'elle avait passé plusieurs minutes à m'incendier et à me sortir un monologue sur le pourquoi du comment j'étais un idiot et tout simplement un incapable. En fait je ne l'avais pas vraiment écoutée ce jour là, je ne serais même pas capable de vous dire tout ce qu'elle m'a dit mais je dois avouer que ce n'est pas ça le plus important mais ce qu'il se passait ce soir là.

ANGELA ▬ « Tu ne m'a pas franchement donné envie de te revoir la dernière fois, voilà pourquoi. Quand je n'ai pas envie de revoir quelqu'un, crois moi, je sais comment m'y prendre. »

Je souriais en l'entendant me dire ça, c'est vrai que je peux paraître assez désagréable et hautain au premier abord mais je ne suis pas vraiment du genre à me lier avec les gens que je croise dans les couloirs, si je n'ai pas une véritable raison pour me rapprocher d'eux.

ALEXANDER ▬ « Tu m'as pas vraiment rencontré dans les bonnes circonstances pour que je te donne envie de me revoir en même temps. »

Lui répondis-je simplement en la regardant droit dans les yeux, le regard plein de sous entendus, il y avait une tension entre nous deux, quelque chose d'électrique que je ne saurais pas vraiment décrire mais quelque chose qui me dépassait plus que ce que je pensais.

ANGELA ▬ « Vodka Tonic »

Me répondit-elle sans plus de détails, je fis un signe à mon pote et lui demandai de me remettre la même chose et de filer une vodka tonic à mon amie.

Get out bicth, he's mine ♥

ALEXANDER ▬ « Ou peut être que j'avais pas envie de vraiment l'embrasser, et avoue que je suis pas très bavard donc me faire taire c'est pas très dure. »

Je ne détournais toujours pas mon regard de celui d'Alexander, alors que celui-ci semblait soutenir ses yeux sombres droit dans les miens également.Je ne saurais expliquer pourquoi, ni comment, mais je sentais que nous avions établis une sorte de connexion à ce moment précis, au beau milieu de cette boit de nuit grouillant de monde, j'avais totalement fait abstraction de la foule nous bousculant, du brouhaha ambiant, et de tout le reste, j'avais juste l'impression que cet apollon se tenait debout en face de moi et que c'était la seule chose qui se passait présentement. Je secouais légèrement la tête pour chasser cette idée ridicule de mon esprit, avant de répondre, sur un air des plus hautain:

ANGELA ▬ « J'en sais rien personnellement je ne fais les choses que par envie, je ne suis pas le genre de personne qui irait embrasser quelqu'un sans en avoir vraiment envie, tu comprends... »

Bien sur, j'avais délibérément insisté sur les derniers mots que je venais de prononcer, mettant l'accent sur le fait que si je l'avais embrasser à pleine bouche à peine une minute plus tôt, c'était bel et bien parce que j'en avais envie à l'instant. J'étais comme ça, impulsive, imprévisible, provocatrice souvent aussi, et je ne m'en cachais pas, cela faisait partie de mon caractère et je pensais qu'il ne servirait à rien de cacher à quel point je pouvais me révéler difficile à supporter quelques fois...

ANGELA ▬ « Et il faut croire que ma présence a une certaine influence sur ton comportement alors puisque je te trouve, au contraire, très bavard depuis tout à l'heure... »

Je ne m'étais pas gênée pour en rajouter encore une couche, alors que le pauvre Alexander, devant moi, paraissait ne jamais s'être trouvé aussi gêné de toute sa vie. Je continuais de croire, très sincérement, qu'il ne s'attendait pas à trouver une fille avec un tel caractère lorsqu'il m'avait rencontré il y a peut être deux semaines, au détours d'un couloir au sein de l'université. Et peut être que mes agissements, aussi impulsifs et incompréhensibles soient ils, l'avaient il choqué? Non, je ne le pensais pas. Si je me fiais à mon instinct, je ne pense pas qu'Alexander soit véritablement différent de moi . Il avait de la repartie, n'avait pas hésité à embrasser une inconnue en boit de nuit, et était surement venu ici ce soir dans le but de trouver une personne susceptible de passer le reste de la nuit avec lui...C'était mon cas également, alors peut être que finalement, nous avions plus en commun que ce que nous voulions le croire?

ALEXANDER ▬ « Tu m'as pas vraiment rencontré dans les bonnes circonstances pour que je te donne envie de me revoir en même temps. »

ANGELA ▬ « Dans ce cas tu vas devoir arranger ça ce soir...Donne moi envie de te revoir, j'attends que ça.»

Cette fois, c'était définitif, Alexander ne m'avait jamais vu aussi provocante et aguicheuse. J'avais prononcé ces mots lentement, mais d'un air décidé, je savais ce que je faisais, ce que je disais, et plus que tout ce que je voulais. Et ce soir, ce que je voulais plus que tout, c'était que le canon qui se trouvait en face de moi soit à la hauteur de mes espérances. Je le remerciais d'un signe de tête lorsqu'il me commandait ma vodka tonic, puis saisissais le verre avant d'en boire une gorgée.

« All I ever wanted is to meet someone like you »

Alexander Wilde & Angie Stone

ANGELA ▬ « J'en sais rien personnellement je ne fais les choses que par envie, je ne suis pas le genre de personne qui irait embrasser quelqu'un sans en avoir vraiment envie, tu comprends... »

Je souriais en me rendant compte qu'elle était vraiment différentes de toutes les filles que j'avais pu rencontrer dans ma vie passée et pourtant dieu sait que j'en ai rencontré beaucoup plus que ce qu'il n'en faut. Je dois bien avouer que le métier de mannequin vous fait rencontrer par mal de monde, certaines personnes plus équilibrées que d'autres bien sûr. Ces rencontres nous font toutes avancer, elles nous font grandir, en bien ou en mal, je crois que je me souviendrais toujours de la première fois où j'avais vu mon meilleur ami à New York, la première chose que j'ai pensé de lui c'est qu'il était encore un de ces gars avec tout dans les muscles et rien dans la tête mais j'ai finalement appris le connaître, et même si il faut avouer que je n'avais pas vraiment tord sur ce point là je sais qu'il a été l'une des personnes les plus importantes de ma vie et je me demandais si Angela si cela n'allait pas être la même chose. Aux premiers abords elle paraissait être une fille solitaire et antipathique qui prend son pied en humiliant les autres mais je commençais à me rendre compte qu'elle était un peu plus profonde que ça, qu'elle avait simplement un énorme besoin de s'amuser, de profiter de sa vie sans se retourner sur les moments pénibles de sa vie et c'est exactement ce pourquoi je me suis retrouvé sur cette île.

ALEXANDER ▬ « Tu veux me faire croire que tu avais envie d'embrasser un ''idiot totalement incapable de se servir de son cerveau presque inexistant et qui n'a vraiment rien pour lui'' ? Je ne fais que citer tes propres mots. »

Je crois que ce sont les seules bribes de notre conversation qu'il me reste en tête, les seuls mots qui m'avaient un peu marqué, sûrement parce qu'ils m'avaient fait rire. Je dois avouer que j'avais bien rigolé en la voyant s'énerver de la sorte alors qu'il n'y avait pas de raison, on aurait une de ces filles dans les films que l'on voit s'acharner sur une pauvre petite sans défense qui a eu le malheur de se trouver sur son chemin lorsque la pimbêche a besoin de montrer que c'est elle la reine du royaume. Le problème c'est que ce genre de filles j'en avais déjà rencontré des tonnes. Les mannequins à la grosse tête on en rencontre tous les jours et c'est pour ça que je ne me démontais pas devant une jeune femme qui se donne des airs de gros durs à brailler sur tous ceux qui la dérange.

ANGELA ▬ « Et il faut croire que ma présence a une certaine influence sur ton comportement alors puisque je te trouve, au contraire, très bavard depuis tout à l'heure... »

Elle était dans le vrai, peut être avais-je simplement envie de compenser avec le fait que notre première rencontre n'avait pas vraiment était riche en parole, j'avais beaucoup de réparti mais lorsque quelqu'un se met à vous crier dessus sans s'arrêter il vaut mieux le laisser s'arrêter de lui même.

ALEXANDER ▬ « Oh oui tu te rends pas compte de l'effet que tu me fais, depuis qu'on s'est vu je rêve de toi toutes les nuits si tu savais... »

L'ironie se sentait dans ma voix et je levais les yeux aux ciel, j'aimais bien son petit côté présomptueux et sûr d'elle même mais je savais parfaitement que si je lui montrais un seul instant que j'aimais ce côté – qui au fond me ressemblait bien – elle prendrait encore plus d'assurance quitte à devenir presque invivable.

ANGELA ▬ « Dans ce cas tu vas devoir arranger ça ce soir...Donne moi envie de te revoir, j'attends que ça.»

Je souris en entendant ça, décidément elle savait comment jouer avec moi et elle le faisait parfaitement bien. Je m'avançais vers elle, posais ma main sur sa cuisse la remontant un peu plus au fur et à mesure que je me rapprochais de son visage avant de finir par lui murmurer à l'oreille.

ALEXANDER ▬ « J'ai jamais dit que j'avais envie de te revoir moi par contre... »

Je me rasseyais convenablement sur mon tabouret avant d'avaler une grande rasade de mon whisky, nous sommes restés en silence pendant quelques secondes avant que je ne finisse par reprendre la parole.

ALEXANDER ▬ « Après tout, c'est toi qui a dit que quand tu embrassais quelqu'un c'est que tu en as vraiment envie »

Get out bicth, he's mine ♥

ALEXANDER ▬ « Tu veux me faire croire que tu avais envie d'embrasser un ''idiot totalement incapable de se servir de son cerveau presque inexistant et qui n'a vraiment rien pour lui'' ? Je ne fais que citer tes propres mots. »

Je souriais, avant de laisser un petit rire s'échapper de ma bouche, sans que je m'en rende vraiment compte. Sans attendre une seconde de plus pour m'adonner à une éventuelle réflexion sur ce que je pourrais alors répondre à mon interlocuteur, puisqu'en réalité, j'avais toujours fais preuve d'une certaine répartie. Ce qui était tout à mon avantage, surtout lorsque je me retrouvais en conversation avec une personne telle qu'Alexander, qui trouvait toujours quelque chose à me répondre, et savait mieux que personne détourner mes propos pour qu'ils tournent à son avantage...

ANGELA ▬ « Ecoute, j'avais bien remarqué que tu me bouffais du regard depuis l'autre bout de la boite, mais je ne pensais pas que je t'obsédais au point que tu puisse citer mot pour mot une conversation vieille de plusieurs mois... »

Une fois de plus, un sourire s'affichât sur mon visage. Je réalisais cependant que si Alexander ne m'avait pas précisé qu'il m'avait cité mot pour mot, je n'aurais surement pas fais le rapprochement, entre ce qu'il venait de me dire et la rapide conversation que nous avions eut quelques mois plus tôt. En réalité, il s'agissait plutôt d'une altercation que d'une réelle conversation, car pour être totalement franche, je ne l'avais pas vraiment laissé placer un seul mot ce jour là. Je l'avais tellement engueulé, et m'étais tellement énervée contre lui juste parce que le pauvre m'étais rentré dedans au détour d'un couloir, mais cela m'avait franchement mise hors de moi, notamment car je n'étais pas dans l'un de mes meilleurs jours.

ALEXANDER ▬ « Oh oui tu te rends pas compte de l'effet que tu me fais, depuis qu'on s'est vu je rêve de toi toutes les nuits si tu savais... »

ANGELA ▬ « C'est naturel. »

Je pouvais très clairement déceler cette pointe d'ironie dans sa voix, qui me mettais hors de moi, que je ne supportais vraiment chez personne d'autre excepté moi. Moi? Présomptueuse? Oui, très surement. Mais je l'assumais pleinement, et c'est ce qui faisais ma force. Mais terminé cette fois pour les auto-compliments, je redéposais mon regard sur Alexander, et commençais à l'observer de haut en bas. Très clairement, j'étais en train de le mater, et alors que n'importe quelle fille aurait été gênée de se faire prendre dans une telle situation, je ne le serais pas le moins du monde face à Alexander. Ce n'était pas mon genre d'être gênée de quoi que ce soit.

Alexander s'approchât alors de moi, et après avoir déposé sa main sur ma cuisse et de la remonter dangereusement le long de celle-ci, il s'approchât encore un peu plus de moi et me murmurât au creux de l'oreille...

ALEXANDER ▬ « J'ai jamais dit que j'avais envie de te revoir moi par contre... »

Apparemment très fière de lui, Alexander s'éloignât en un mouvement brusque du tabouret sur lequel je me trouvais pour retourner s'assoir sur le sien. Nous avons gardé le silence pendant quelques secondes qui me parurent une éternité...

ALEXANDER ▬ « Après tout, c'est toi qui a dit que quand tu embrassais quelqu'un c'est que tu en as vraiment envie »

Alexander bu alors une gorgée de son verre, je m'approchais à mon tour de lui, venais me placer entre ses jambes, et posais ma main sur son entrejambe, sans qu'il ne s'y attende vraiment, apparemment il ne devait pas avoir l'habitude de côtoyer des filles aussi entreprenantes que je l'étais , ce qui me paraissais étonnant dans la mesure ou Alexander était vraiment très séduisant...Très bien, il est même carrément canon.

ANGELA ▬ « Si t'en a pas envie, il suffit que tu me le dise. Vas-y. Dis le. »

Je m'emparais ensuite de son verre, et le vidais d'une traite, en une seule gorgée, j'avais toujours bien tenu l'alcool, dieu merci. J'aimais la provocation , et c'en était un exemple parfait. Dans mes paroles, dans mes gestes, tout n'était que provocation...Cependant, je savais déjà pertinemment que si jamais Alexander OSAIT me repousser un instant de plus, je ne reviendrais assurément pas vers lui, pour rien au monde je ne pourrais me rabaisser à courir après un garçon, aussi canon soit-il. C'était dans mon tempérament, et même s'il ne le savait pas encore, Alexender risquait de le découvrir très vite...

« All I ever wanted is to meet someone like you »

Alexander Wilde & Angie Stone

ANGELA ▬ « Ecoute, j'avais bien remarqué que tu me bouffais du regard depuis l'autre bout de la boite, mais je ne pensais pas que je t'obsédais au point que tu puisse citer mot pour mot une conversation vieille de plusieurs mois... »

J'avais de plus en plus envie de cette fille, tout en elle m'appelait à me laisser aller à ce désir charnelle qu'elle évoquait en moi. Elle est tellement différente de toutes celles que j'ai déjà rencontrées jusqu'à présent. Il y en avait eu de toutes sortes, de véritables dépravées ou des saintes ni touche qui se la jouaient allumeuses mais il y avait quelque chose de particulier en elle qui faisait qu'elle ne faisait partie ni de l'un catégorie ni de l'autre. Je ne pus me retenir de mordiller ma lèvre tandis que je la regardais, c'était la seule façon pour moi pour ne pas me jeter sur elle.

ALEXANDER ▬ « Je bois tes paroles depuis le premier jour, ça s'est pas vu quand j'ai pas accepté de m'excuser ? Y a déjà quelqu'un qui a osé te résister ? Ou ne serait-ce quelqu'un qui a osé ne pas calculer tes pauvres insultes comme moi à notre première rencontre ? »

Je n'avais jamais été du genre à me laisser marcher sur les pieds et ce n'était pas parce qu'une gamine était énervée ce jour là et qu'elle s'était défoulée sur moi, je ne m'étais pas laissé faire et je pensais que cela ne lui avait pas vraiment plu. Le fait est que cela avait eu un effet totalement différent, un effet auquel je ne m'étais pas attendu. Cela avait comme déclenché une attirance entre nous deux, une attirance à laquelle nous ne nous attendions pas, en fait je me demande même si nous y étions préparé.

Je compris assez rapidement qu'il y avait une énorme tension sexuelle entre nous deux, d'ailleurs il n'y avait pas que moi qui l'avait remarqué. Il y avait la table de pimbêches de la fille que j'avais vu un peu avant qui n'arrêtaient pas de nous regarder, lançant des regards plein de haine à Angela qui se tenait sûrement trop près de moi à leur goût. Pourtant elles étaient loin de se douter de ce qui allait se passer quelques secondes après. Le fait de lui faire croire que je n'avais peut être pas envie de la revoir eu l'air de l'exciter encore plus car elle se leva et s'approcha encore plus de moi avant de poser sa main sur mon entre jambes. La table des filles en face de nous prit une tête choquée, comme si Angela était effectivement la pire des garces qu'il y avait au moins, ces filles faisaient parties des saintes ni touche allumeuses qui se font passer pour quelqu'un alors que dès qu'elles voient une personne qui n'a pas honte de ce qu'elle est elles sont choquées.

ANGELA ▬ « Si t'en a pas envie, il suffit que tu me le dise. Vas-y. Dis le. »

Un sourire s'afficha sur mes lèvres, je descendais de mon tabouret et l'embrassais tout à coup, un baiser passionné et fougueux, un de ces baisers dont on se rappelle pendant longtemps. Ma main passa sous son débardeur remontant toujours plus haut jusqu'à sentir le fermoir de son soutien gorge. Me rendant compte que nous étions tout de même dans un lieu public je détachais mes lèvres des siennes avant d'ajouter.

ALEXANDER ▬ « J'ai vraiment très envie de toi là maintenant. »

Il n'était plus question pour moi d'essayer de lui résister, j'avais bien trop envie d'elle depuis que je l'avais vu débarquer dans ce bar.