j'adore les sushis ! - maëly dakota johnson

Ma vie n'avait rien d'exceptionnelle. Je suis née la semaine de la rentrée mille neuf cent quatre vingt douze, le six pour être précise. Je suis née dans la capitale anglaise, Londres. J'ai vécu toute ma vie en Angleterre jusqu'à mes dix huit ans à vrai dire. J'avais une vie parfaite. Toujours considérée comme la petite princesse de la famille, mes parents cédaient à tout mes caprices. Enfant, quand j'avais demandé un cheval, je l'avais eu. Adolescente, j'avais demandé une porsche après mon permis je l'avais eu également. Mes parents voulaient une seule chose en échange : que je fasse des études de droits, comme eux, et que je reprenne leur cabinet d'avocat. Un seul hic dans leur plan. Je ne voulais absolument pas faire ça. Je pensais plutôt faire carrière dans la chanson, ou dans le mannequinat. J'étais passionnée de musique et de mode, et certainement pas de justice et de tout ça. Mais mes parents ne l'entendaient pas du tout de cette oreille. J'allais seulement être diplômée l'été prochain, et ils avaient déjà tout planifiée : la bourse, l'université, mon futur appartement tout. Mais moi j'avais un autre plan en tête.

Le jour où je recevais mon diplôme de fin d'études au lycée, après la remise, au restaurant, je prétextais un mal de ventre pour rentrer chez moi, seule. Je prenais alors un taxi et traversais Londres jusqu'à chez moi. J'écrivais une lettre à mes parents, leur disant que je partais vivre ailleurs, loin d'eux et de leurs études de droits, de leur argent. Étant majeure, j'avais pu vider mon compte en banque bien rempli pour tout emporter avec moi. Dans ma lettre je précisais bien qu'ils ne me retrouveraient jamais. Je la posais sur la table du salon, et partais avec le plus d'affaires possibles. Deux heures plus tard, j'embarquais pour une île où l'on pouvait totalement changer de vie...

Arrivée sur l'île, je m'étais directement acheter un logement. C'était magnifique, beaucoup mieux que ma villa anglaise. Plus petit certes, mais ce logement me plaisais. J'avais beaucoup d'argent, c'est vrai que j'aurais pu me prendre une villa, mais j'étais seule et je voulais quelque chose de plus petit, juste pour moi. Et j'avais alors trouvé ces bungalows, sur des pilotis de bois, s'avançant vers l'océan. Au moins j'allais pouvoir profiter de mon indépendance sans déranger mes voisins.

J'étais heureuse. La vie que je menais à présent était exactement celle dont je rêvais. Faire la fête était devenu le quotidien de mes nuits, chanter sous la douche était devenu le quotidien de mes matinées et faire des castings pour essayer devenir mannequin celui de mes après midis. Je vivais réellement au jour le jour, avec mes amis. Cependant, depuis quelques semaines je me sens un peu seule dans mon bungalow donc... Homme ou femme, si vous êtes intéressé, je cherche un colocataire qui aime faire la fête !