Kaya Loe Hadley
Messages : 7 Date d'inscription : 11/09/2011
| Sujet: kaya loe : être riche ne résoud rien. ceci dit, être pauvre non plus ! Dim 11 Sep - 21:03 | |
| ♣ HADLEY Kaya Loe 11 juillet 1989 . honnête - fidèle - généreuse - optimiste introvertie - un peu hautaine - têtue - parfois autoritaire
Doll | HADLEY • KAYA LOE • 22 ANS • MANNEQUIN • CÉLIBATAIRE • BORN FOR THIS • CLÉMENCE POÉSY |
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» I don't give a damn 'bout my reputation «
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» C'est quand tu auras réalisé que les choses ne redeviennent jamais ce qu'elles étaient que tu pourras aller de l'avant. « « Ma vie d'avant n'a rien d'affreux ni de merveilleux. Je suis née sur l'île de Hawaii en 1989 alors que mes parents, tout deux américains, y travaillaient comme gérant d'un grand hôtel. C'est pour cela que mon second prénom, celui par lequel tout le monde m'appelle, est un prénom hawaïen. Nous ne vivions pas dans le luxe mais ils gagnaient cependant assez d'argent pour subvenir à tous nos besoins et surtout à la plupart de mes envies. La plupart seulement car je n'ai jamais été une petite fille gâtée. Pendant six ans, la vie à Hawaii était belle et paisible pour une petite fille comme moi, sage et timide. J'allais à l'école de l'île où j'obtenais de bonnes notes, je m'étais fait quelques bons amis, les habitants m'appréciaient beaucoup, tout ce passait bien à la maison. Cependant, cette harmonie familiale ne dura plus très longtemps à compter du jour où mon père fut renvoyé de son poste après avoir été surpris avec une cliente dans sa chambre d'hôtel. Furieuse et humiliée, ma mère a ramassé ses affaires sans laisser mon père s'expliquer et nous sommes parties toutes les deux. J'avais six ans et demi. Nous sommes allées vivre chez mes grands-parents maternels, à Boston. Ne comprenant pas ce qui s'était passé, j'étais persuadée de voir mon père arriver un jour, me prendre dans ses bras et embrasser ma mère. Ce qui n'arriva pas. Quand je revis enfin mon père, ce fut à la sortie du tribunal où j'étais venue avec mon grand-père récupérer ma mère. Il m'a serré très fort dans ses bras et m'a expliqué que désormais, je pourrais le voir tout les week-end à Los Angeles, où il allait vivre avec la femme de l'hôtel. Je n'ai pas opposé de résistance particulière. Je n'en ai jamais voulu à mon père, ni à sa nouvelle femme, ni au nouveau compagnon de ma mère. Je n'ai même jamais cherché de conflits avec mes nombreux demis-frères et sœurs. J'étais heureuse, peut-être même plus que lorsque mes parents vivaient ensemble, parce que j'avais désormais une grande famille et surtout, je m'étais épanouie. Très timide étant enfant, à la puberté j'ai pris énormément de confiance en moi. A vrai dire, je me suis vite rendue compte de l'effet que je produisais chez les garçons et j'en étais fière. Je n'en suis pas pour autant devenue une garce méchante et hautaine, même si parfois, avec les gens que je ne connais pas, ma méfiance peut passer pour du mépris. Mais surtout, grâce au déménagement de mon père à L.A, j'avais découvert ma voie. Au court des week-end que je passais chez lui, je croisais souvent de grandes et filiformes femmes à la démarche souple sur qui tout le monde se retournait. Elles sortaient toutes de grands et luxuriants bâtiments. Après avoir compris que c'étaient des agences de mannequinat, je me postais tous les vendredis et samedis devant eux, observant avec fascination le défilé de tops. Mon père compris beaucoup moins vite que sa femme, qui m'emmena alors immédiatement assister aux plus grands défilés de couturiers. Je me souviendrais toute ma vie de la tête qu'on fait mes parents lorsque je leur ai annoncé que je voulais abandonner les études pour devenir mannequin. Ma belle-mère, elle, était très fière de moi, et finit par réussir à convaincre mes parents. J'ai donc quitté ma mère, mon beau-père et leurs deux enfants pour m'installer à Los Angeles, non loin de chez mon père, dans un tout petit studio. Vraiment minuscule à vrai dire, mais je m'en fichais car j'étais chez moi et j'ai très vite décroché une place chez Elite. J'ai défilé pour Chanel, Vuitton et d'autres grands, mon visage était connu dans tous les États-Unis. Mon travail me plaisait énormément, je faisais de belles rencontres, je gagnais beaucoup d'argent et je m'éclatais à fond. Tout était parfait. Jusqu'au jour où, étudiant les photos de mon dernier shooting, mon nouvel agent m'a fait remarqué que l'on apercevait un petit ventre sous mon T-shirt. Culpabilisant, je me suis mise très vite à un régime. Mais le résultat n'était jamais assez satisfaisant aux yeux de mon agent qui me faisait douter de moi. C'est ainsi que je suis devenue boulimique. Je ne mangeais déjà plus beaucoup, uniquement de la salade et des légumes. Mais lorsque j'allais manger chez mes parents, ma mère et ma belle-mère se mettaient en quatre pour me faire les mets les plus délicieux... mais aussi les plus caloriques. Et c'est comme ça que j'ai commencé à me faire vomir. Mais bientôt, mon poids devint une véritable obsession, et je me faisais vomir dès que j'avalais quoi que soit, même des légumes. J'étais de plus en plus maigre, et ma famille ne fut plus dupe très longtemps. Refusant d'avouer ma maladie et énervée par mes parents, j'ai arrêté de leur rendre visite. Mais désormais complétement seule et harcelée par mon agent pour toujours mincir, j'ai fini par tomber gravement malade. Après de très long mois de convalescence et de réadaptation à la nutrition, j'ai pu reprendre petit à petit les kilos nécessaires et à me nourrir à nouveau correctement. Si cette affreuse expérience aurait pu me dégoûter totalement de mon métier, j'ai cependant repris mon activité avec le plus grand plaisir. Et un nouvel agent m'a été désigné, M. Robinson. Malheureusement, j'ai vite compris que je n'étais pas faite pour être sous la houppe d'un agent. Du moins un agent masculin. Car à peine quelques petits mois après ma reprise, Robison se faisait de plus en plus insistant sur mes qualités et ma beauté. Des sous-entendu, des caresses, des approches lascives. Autoritaire, j'ai fini par m'énerver et lui ordonner d'arrêter sous peine de rompre notre contrat. Mais cela ne le découragea pas le moins du monde, et il se mit même à me suivre chez moi, à me coincer à la sortie de l'agence. Un soir, il a réussi à pénétrer dans mon appartement alors que j'étais déjà couchée depuis pas mal de temps. Il a essayé de me violer mais j'ai réussi à me réfugier chez ma vieille voisine qui avait entendu le boucan que nous avions fait et avait appelé la police. Mais le temps qu'ils arrivent, Robinson était parti et je n'osai plus retourner chez moi. Ne voulant pas abuser de l'hospitalité de ma charmante voisine, ni affronter la honte en racontant mon histoire à mes parents, j'ai décidé qu'il fallait que je parte le plus loin possible de tout ce qui pourrait me rappeler cette affreuse mésaventure. Dès que j'ai entendu parlé de l'île, j'ai réuni toutes les informations possibles et mes affaires et je suis partie sans prévenir personne. Au jour d'aujourd'hui, ils doivent sûrement être mort d'inquiétude car je doute qu'ils aient entendu parler du procès qui a eu sur l'île me concernant. Car à peine arrivée ici, j'ai découvert, horrifiée, que Robinson avait réussi, par je ne sais pas quel moyen, à me retrouver et à me suivre. Sans réfléchir, je suis immédiatement allée porter plainte auprès de la police, refoulant ma honte et l'idée que se ferait les habitants en sachant que je créais des problèmes dès mon arrivée. Je fus prise très au sérieux et la police locale mit assez facilement la main sur Robinson. Un procès fut rapidement programmé, et mon avocat commis d'office fit un travail merveilleux en me faisant gagner et en renvoyant Robinson aux États-Unis avec une interdiction de revenir et de m'approcher à moins de 600 mètres. » | » Vivez dans le présent, et faites-en quelque chose de magnifique qui vaille la peine qu’on s’en rappelle « . « Cela fait presque un an que le procès a eu lieu. J'ai bien sûr voulu quitter l'île pour recommencer une nouvelle vie ailleurs, encore. Mais mon avocat, Ezra Saverin, a réussi à me convaincre de rester. Je suis désormais mannequin indépendante sur l'île, c'est-à-dire que je n'ai pas d'agent. Mon visage est à nouveau connu dans le monde entier, comme avant, sauf que désormais personne ne sait où je suis. Peu de gens me connaissent vraiment, mais j'ai quand même quelques amis proches, dont la première personne que j'ai rencontrée sur l'île : Ezra. Il est le seul à connaitre toute mon histoire d'avant, et je lui voue une confiance sans précédent. Et pour ne rien gâcher, Ezra est l'homme le plus attentionné et le plus canon de tous les hommes... Amoureuse, moi ? Absolument pas... » |
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| Nom/Pseudo: Marie Âge: 17 ans Comment as-tu connu le forum?: A quel groupe appartient ton personnage?: Born for this C'est ton dernier mot? Multicompte? Oui, A. Joyce Jones |
Dernière édition par Kaya Loe Hadley le Mar 13 Sep - 21:14, édité 9 fois | |
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A. Tim Brightside
TIM ♣Faults of past see each other in scars of the present
Messages : 43 Date d'inscription : 02/09/2011
| Sujet: Re: kaya loe : être riche ne résoud rien. ceci dit, être pauvre non plus ! Dim 11 Sep - 21:29 | |
| Re bienvenue Marie Ha ha effectivement tu l'aimes ce smiley mdrr | |
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Kaya Loe Hadley
Messages : 7 Date d'inscription : 11/09/2011
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Robin A. Hannigan
Messages : 436 Date d'inscription : 01/08/2009 Age : 29
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A. Julya Mayer
Messages : 74 Date d'inscription : 02/09/2011 Age : 34
| Sujet: Re: kaya loe : être riche ne résoud rien. ceci dit, être pauvre non plus ! Lun 12 Sep - 7:36 | |
| Re bienvenue | |
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Kaya Loe Hadley
Messages : 7 Date d'inscription : 11/09/2011
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A. Tim Brightside
TIM ♣Faults of past see each other in scars of the present
Messages : 43 Date d'inscription : 02/09/2011
| Sujet: Re: kaya loe : être riche ne résoud rien. ceci dit, être pauvre non plus ! Mer 14 Sep - 16:57 | |
| Ha ha j'adore ton histoire vraiment bien faite je trouve, donc validée à nouveau | |
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A. Joyce Jones
Messages : 13 Date d'inscription : 10/09/2011 Age : 29
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| Sujet: Re: kaya loe : être riche ne résoud rien. ceci dit, être pauvre non plus ! | |
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